Conducteurs du dimanche, cycliste des grèves….même combat ?
23 novembre 2007Durant cette semaine de grève j’ai pris 2cm de tour de cuisse car j’ai fait pas mal de vélo dans Paris (MontParnasse - Saint-Germain-des-Prés, Montparnasse - Gare de l’Est, Montparnasse - Ecole Militaire). En réalité, je ne mesure jamais mon tour de cuisse, il ne faut pas abuser, tout de même !
Sur mon fidèle destrier doré, je pédalais donc à tout va. En bonne citoyenne, je respectais les feux rouges, même si personne ne me regardait, et je glin-glin-ais les piétons imprudents (non, je ne m’arrête pas en côte, la dynamo enclenchée) et les rares cyclistes que je voulais dépasser avec ma nouvelle sonnette rutilante.
Disons que j’ai découvert, la loi de la jungle parmi les vélos, cette semaine. Les cyclistes des grèves ne savent pas rouler à vélo, et c’est chacun pour soi.
- Et que je dépasse en frôlant, au risque de mettre un coup de coude à Mogore,
- Et que je tourne au petit bonheur la chance sans prévenir (dangereux pour tout le monde, le cycliste, ses voisins vélos, voitures ou piétons),
- Et que je roule en tas de 4 épaisseurs de vélo, alors que les règles de sécurité à vélo, c’est “Rouler en file indienne en groupe” parce que je considère que les autres cyclistes, c’est pas mon groupe
Disons que je prévois toujours large pour les trajets, étant donné que je m’y reprends parfois à deux feux rouges pour traverser finalement à pied, tellement je tiens à ma vie. J’ai investi dans des straps réfléchissants que je mets aux chevilles, ce qui me rend sexy et quand mes gambettes s’agitent pour pédaler, on voit bien mes mollets galbés qui réfléchissent.
Et je tiens à remercier les taxis, qui m’ont plus d’une fois dépassée gentiment, qui m’ont protégée durant les intersections (je tourne protégée par la voiture) et qui patientent durant les passages étroits. Qui l’eut cru que les taxis seraient les plus courtois ?
NB : bientôt une photo de ma monture sur ce blog ?