Perdue dans la montagne bretonne

Après une bonne balade autour de la maison qu’on a louée pour les vacances, je cherche à revenir sur mes pas ou à fermer la boucle.
Je sais que je dois franchir la montagne et redescendre de l’autre côté, mais il est déjà tard dans l’après-midi et la nuit tombe vite en cette saison. Au bout d’un moment, je me retrouve en bas d’une côte, qui mène, du moins je l’espère, au sommet de la montagne, ce qui me permettra de redescendre de l’autre côté.

Il fait assez sombre et j’arrive sur un village composé de quelques maisons rassemblées. Deux femmes discutent, je leur demande mon chemin. Finalement, pour me montrer une carte, l’une d’elles me fait rentrer dans sa maison.
La famille est attablée, la maison contraste par sa chaleur avec le froid sombre de l’extérieur.
La direction à prendre m’est indiquée.

Je finis par quitter ce havre de paix, en sortant je croise leurs invités qui arrivent. Il s’agit de la famille de Kamel, mais ils se font appeler différemment de par leur vrai nom, pour qu’on ne devine pas leurs origines kabyles. Ils sont mécontents quand je les appelle par leur nom;
je quitte précipitamment les lieux, je suis en tee-shirt, j’ai à la main mes deux pull-over, en traversant les embouteillages de la rue, j’entends les commentaires des touristes, qui me prennent pour une bretonne : “Tu as vu, même par ce temps, ils sont en tee-shirt”.

J’arrive à une intersection dont le terre-plein au milieu est en triangle, et des panneaux de directions sont plantés partout. Je lis les panneaux et m’aperçoit qu’il ne faut pas continuer dans la même direction, sans quoi, je me retrouverais au sommet de la montagne.

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