Ne rien faire et laisser arriver
Voici une idée qui va bien à l’encontre de la méthode GTD, cependant, pour une fois, ma flemme m’a sauvée.
Tout simplement, en 2007, je change de mutuelle. Je passe de Mutuelle1 à Mutuelle2. Il s’avère que j’ai résilié la première mutuelle (Mutuelle1) par RAR, pile le jour limite, le cachet de La Poste faisant foi.
Puis, j’adhère à la nouvelle mutuelle, ce que j’ai fait presque “par procuration” avec l’aide de mon geek, voulant être couverte avant les sports d’hiver ; je souhaitais adhérer avant le 6 janvier, en étant le 2 janvier…cela ne laissait pas trop de temps pour prendre rendez-vous avec un conseiller Mutuelle2.
Bref, je crois avoir tout bon.
C’est là que je reçois ma carte d’adhérente à Mutuelle1 ! J’enrage, de désespoir d’avoir mal fait quelque chose. Surtout qu’il ne me manque que le Certificat de Radiation de Mutuelle1 à envoyer à Mutuelle2.
La lettre suivante que je reçois émane de Mutuelle2, ils m’avertissent que la CPAM refuse de les laisser télétransmettre les feuilles de soin, et que je serais aimable d’annuler l’accord avec ma première mutuelle. Bon, je peux toujours transmettre par moi-même les feuilles marron, ce n’est pas si sorcier.
Mes cheveux se font plus rares tant je me les arrache, et durant trois jours, je m’endors avec la mauvaise conscience de n’avoir appelé ni l’une, ni l’autre des mutuelles, ni encore l’assurance maladie (CPAM) pour régler cet imbroglio.
Finalement, un soir, en rentrant, je découvre une lettre de Mutuelle1 avec le papier demandé par Mutuelle2 : le Certificat de Radiation. Je vais enfin pouvoir envoyer à Mutuelle2 la preuve que je ne suis plus chez les précédents, et je vois par moi-même que Mutuelle1 a pris en compte ma demande de résiliation.
Moralité : ne rien faire et laisser arriver peut parfois éviter de tout précipiter.